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Recherche par auteur : Giono, Jean

30 résultats. Page 2 sur 2.

Durée:4h. 40min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:74598
Résumé: Publié en 1936, ce texte lyrique, écrit à la gloire des éléments naturels, est une suite de portraits, de scènes de la vie quotidienne, ponctuée par un long dialogue entre un père et sa fille sur l'amour, et quelques scènes oniriques; un chant qui est aussi un réquisitoire contre la vanité de la vie citadine et l'argent.
Durée:3h. 35min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19689
Résumé: À la date du 3 janvier 1939, dans "le salon de lecture" d' "Alger républicain", Albert Camus donnait la lecture suivante de la "Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix" de Jean Giono. "Cette petite brochure de Giono s'adresse aux paysans et, par certains de ses accents, constitue un réquisitoire violent (mais non sans nostagie) contre l'ouvrier. On en jugerait mal cependant si on ne savait pas que, dans le dernier numéro des "Cahiers du Contadour", Giono est revenu sur sa position et a précisé que, devant les évènements de septembre 1938, désespérant de la classe ouvrière, il s'est adressé aux paysans comme au dernier espoir des hommes pacifiques. Quoi qu'il en soit, et dégagée de l'actualité, cette "Lettre" ne s'oublie pas facilement. Giono s'est débarrassé, à ce propos, de tout lyrisme et privée de la surabondance poétique qui l'alourdit si souvent, sa phrase est ici rapide et nette. Si je puis dire elle est "parlante". On serait même tenté de croire, à la lire, que Giono est moins poète quon ne le croit et qu'à sa façon, il se rattache à cette lignée de prosateurs moralistes qui figure assez bien la tradition littéraire de la France. On en juge, du moins, au bon sens dévastateur et à l'impitoyable lucidité qui font le prix de cette "Lettre".
Lu par:Maréchal
Durée:3h. 40min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21270
Résumé: Vieille et grande dame de Provence, Pauline de Théus attire et intrigue tous ceux qui l'approchent. Mais c'est son petit-fils Angélo qui, plus que quiconque, subit le charme de cette femme au passé généreux qui vit désormais à Marseille, dans une maison d'aveugles. Les années passent, lointaines, et c'est une Pauline de Théus aux confins de la mort que retrouve Angélo : mais elle n'a rien perdu de son prestige ni de sa grandeur. Pudique et bouleversante histoire d'amour entre un enfant et une vieille dame, Mort d'un personnage est peut-être le plus classique, le plus dépouillé, le plus rare des romans de Jean Giono.
Durée:6h. 1min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18476
Résumé: En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de choses, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.
Durée:2h. 13min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:14225
Résumé: Giono s'intéresse depuis longtemps à l'institution judiciaire (...) Il pense qu'une des missions de l'écrivain est de traquer l'injustice (...) Aussi accepte-t-il quand André Parinaud, directeur de l'hebdomadaire Arts, lui demande de couvrir le procès, qui va s'ouvrir aux Assises de Dignes (...) L'affaire Dominici, dans la trajectoire de Giono, se situe sur la ligne qui va d'Un roi sans divertissement à Ennemonde: celle d'un univers où la réalité est tout naturellement monstrueuse. (Pierre Citron. Giono. Éditions du Seuil, 1990, p.489-491)
Durée:1h. 23min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:15744
Résumé: Un étranger mystérieux, un orage qui gronde, des paysans ivres, et c'est soudain un déchaînement de violence, une transe collective qui s'empare de tout le village pour s'achever en orgie dionysiaque... Une femme qui se laisse charmer par les chansons d'un ouvrier italien au désespoir de son mari ; un vieil homme prêt à tout pour défendre les arbres qu'il a plantés ; une jeune fille qui tache sa robe de mariée en aidant son père à saigner un cochon... Quatre nouvelles au goût amer, quatre textes marqués par le mal qui ronge le coeur des paysans.
Durée:13h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:6100
Résumé: La nuit est d'une telle beauté là-haut, sur le plateau Grémone, que Jourdan ne résiste plus à l'envie de labourer à la clarté des étoiles. Oh ! pas pour avancer les travaux, non, mais pour goûter cette nuit exceptionnelle, pour répondre à un vague désir nostalgique qui l'oppresse et qui est peut-être le regret d'être attaché à un coin de glèbe alors que le monde si vaste reste inconnu. Et tandis qu'il creuse ses sillons il pressent que quelque chose va se produire qui arrachera à la tristesse les quelque vingt habitants de ce coin isolé de Haute-Provence. A l'orée de la forêt survient le «guérisseur de lèpre» qu'il attend instinctivement : Bobi l'acrobate rendra la joie aux gens du plateau en leur apprenant la nécessité de l'inutile, du temps passé à flâner, à regarder la nature - par l'installation du cerf qui provoque le grand banquet spontané, par la plantation des narcisses, par les gestes simples et comme oubliés... Une fraternité naît, une «commune» se fonde. Cependant, pour que la joie demeure, il faut que chacun parvienne à la paix intérieure. C'est là qu'achoppe l'oeuvre de Bobi et c'est là que trouve son dénouement le roman-poème où Jean Giono chante la vie proche de la terre, la gloire des champs et des bois, la sagesse des bergers.
Durée:3h. 43min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:15927
Résumé: Vingt récits tirés de la terre ou de la petite ville, dont chacun dégage une morale et une philosophie: amère, stoïque, désenchantée. Dans la plupart de ces textes, Giono est présent lui-même. Il dit constamment "je", et c'est la plupart du temps bien lui qui parle (...) Mais la couleur générale est quelque peu amère. C'est celle de la solitude de l'homme en lui-même, ou parmi les autres, ou dans la nature. C'est aussi celle de l'égoïsme. Les paysans intéressés, mesquins, parfois féroces...
Durée:6h. 10min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14773
Résumé: Un Roi sans divertissement est contemporain d'une phase sombre dans la vie de Jean Giono. Incarcéré en 1939 au moment de la mobilisation parce qu'il avait signé des publications pacifistes, l'écrivain a été arrêté fin août 1944, quelques jours après le débarquement allié, sur les ordres du Comité de Libération de Manosque, qui lui reproche sa collaboration à la revue La Gerbe. Giono est interné pendant quelques mois, et il est le 9 septembre inscrit sur la liste noire du Comité National des Écrivains, redoutablement actif dans l'épuration. En mars 1945, libéré, il séjourne pendant quatre mois à Marseille chez son ami Gaston Pelous, à l'extrémité du Boulevard Baille, dans l'intimité familiale qu'il a évoquée dans Noé. Un nouveau personnage surgit alors dans son esprit, c'est Angélo, le futur héros de Le Hussard sur le toit, dont Noé nous conte aussi la naissance. C'est donc vraisemblablement au printemps de 1945 que le romancier forme le projet d'un cycle consacré au Hussard avec l'idée, semble-t-il, de faire alterner des épisodes anciens et des épisodes modernes. Du printemps à l'automne 1945, il commence Le Hussard sur le toit, mais, rencontrant des difficultés, il écrit brusquement, au début de l'automne 1946, Un Roi sans divertissement (commencé en 1943), suivi immédiatement de Noé. Un Roi...
Durée:6h. 48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14515
Résumé: Hors de sa Provence, Giono est perdu. Il le sait, et ce ne sont pas ses mésaventures parisiennes qui vont le pousser sur la route. Dès lors, la découverte de l'Italie en 1953 par ce vieux jeune homme de près de soixante ans est un hasard heureux pour la littérature. Cette escapade de quelques semaines avec sa femme et des amis dans une guimbarde sur les routes de Toscane et de la plaine du Pô, Giono la vit comme une reconnaissance et un éblouissement. Il voit ce qu'il a toujours vu et que lui seul peut voir. Nous le suivons à Turin, Milan, Bergame, Brescia, Venise, Padoue, Florence enfin, parmi les grands d'hier et d'aujourd'hui et le petit peuple d'Italie du Nord si cher à son coeur. Et l'on respire à grandes bouffées ce bonheur de vivre qu'il exhale à chaque phrase. Voici ce qu'il dit de Venise : « Le touriste a fait de cette ville le décor à usage de touriste. Si on ne sait pas qu'elle est surtout une ville à usage de Vénitiens, on ne la voit guère ; on croise des Allemands, des Anglais, des Français, des Chinois, des Turcs. Ils ont tous des têtes montées sur pivots ; ils regardent de tous les côtés, comme si le temps pressait (et, en effet, il les presse). Moi, pour que je sois heureux, il faut que je me voie entouré de types sur le visage desquels on lit clairement que demain il fera jour. Je fais tout très lentement. J'aime ça. »